Les missions de la paroisse

Jésus Christ nous a commandé d’apporter la Bonne Nouvelle et sa Lumière à toutes les nations du monde, non seulement en parole mais surtout, en actions. Les missions sont notre réponse à cette demande de Jésus, et le soutien des œuvres missionnaires au Canada et à l’étranger est un élément essentiel de la vie chrétienne catholique.

Les paroissiens et paroissiennes de Saint-François-d'Assise, ainsi que d'autres membres de la communauté francophone de Kingston, sont bien conscients de leurs obligations chrétiennes et soutiennent des œuvres missionnaires au Cameroun en s’associant aux Soeurs de la Présentation de Marie, Congrégation religieuse fondée par la Bienheureuse Marie Rivier en France, au 18e siècle ainsi que des travaux missionnaires de jeunes membres de la paroisse par le biais des actions de DREAM en République Dominicaine.

Mission au Cameroun

École catholique -Atta, Cameroun

Les élèves d’Atta ont maintenant de l’eau  potable

Repas servis aux élèves d’Atta, Cameroun

Depuis 2001, les Soeurs de la Présentation de Marie ont mis sur pied plusieurs activités scolaires et communautaires pour épauler l’oeuvre de leurs quatre maisons de mission au Cameroun. Le but de ces missions est de venir en aide aux jeunes Camerounais aux niveaux de la scolarité, des soins de santé, de la banque alimentaire et des provisions d’eau potable. Des élèves de nos deux écoles francophones catholiques, des parents, ainsi que certains membres de notre communauté chrétienne ont uni leurs efforts et, présentement, en plus de soutenir les principales oeuvres caritatives de ces missions, plus de 70 jeunes Camerounais ont été << adoptés >> en parrainage.

Mission à la République Dominicaine

Michel Quenneville et un jeune Dominicain

Michel Quenneville à Cabarete, République Dominicaine

construction d’un terrain de jeux comprenant une structure principale, une balançoire et un terrain de basket-ball

Michel Quenneville et un jeune Dominicain

Témoignage – République Dominicaine

Michel Quenneville,  mars, 2008

À la fin du mois de novembre, je suis parti à Cabarete, une ville côtière de la République Dominicaine, non pas pour relaxer au soleil, mais bien pour aider cette communauté dans la rénovation d’une de leurs écoles. J’y étais pour une semaine avec un groupe de 14 jeunes de mon école, Regiopolis-Notre Dame, à travailler côte à côte avec des Dominicains par l’entremise de DREAM, un organisme non-gouvernemental cherchant à améliorer l’éducation de ce pays. Pendant ce séjour d’une semaine, nous avons réussi à construire un terrain de jeux comprenant une structure principale, une balançoire et un terrain de basket-ball, en plus de re-peinturer l’école entière. Ce fut, pour moi, un séjour rempli de premières expériences et de coup de cœurs.

Les jeunes Dominicains sont des gens tout simplement magnifiques et très accueillants qui sont prêts à offrir de l’aide à n’importe quelle occasion. Ma première journée de travail, je me souviens qu’il faisait très chaud, et que j’étais en train d’écaler la vieille peinture qui s’effritait le mur des classes. Alors que je suais substantiellement, un jeune étudiant Dominicain âgé de 14 ans qui fréquentait cette école et qui était venu regarder nos progrès, s’approche de moi et me donne un verre de jus d’orange. Ce geste m’a profondément touché et me donne encore des frissons à y penser. Pendant ce bref séjour, j’ai été touché par la simplicité, la bonté et la générosité des jeunes Dominicains malgré le fait qu’ils vivent sous le seuil de pauvreté. Ils sont si pauvre mais si joyeux et heureux!

En allant dans un pays assez pauvre, il est difficile de prévoir comment et si les deux cultures, la notre et la leur qui sont visiblement très différentes, vont interagir ensemble. J’ai été profondément surpris par la manière et la rapidité dans laquelle nos deux cultures se sont mélangées, à un tel point que malgré l’obstacle qu’était nos différentes langues, nous avons été très vite capables de communiquer par un curieux mélange d’espagnol, d’anglais et de signes. Les jeunes étaient très curieux, posaient beaucoup de questions et voulaient savoir nos noms, d’où on venait et comment était le Canada.

Comme plusieurs missionnaires venant de pays riches, il est facile de se mettre en tête que nous allons dans de tels pays pour changer la vie des gens qui y vivent. Cependant, on  pense rarement à quel point cette expérience nous change, nous, personnellement tout au fond de notre cœur.

En fait, avant de partir, je m’étais effectivement mis en tête que j’allais améliorer et donner de l’espoir à plusieurs jeunes. Ironiquement, ce sont les jeunes qui m’ont changé et donné de l’espoir plus qu’autre chose. Alors que notre séjour s’achevait, nous sommes allés visiter une communauté dans les champs de cannes à sucres où des réfugiés Haïtiens coexistent avec des Dominicains dans un village construit par une mission chrétienne. Alors qu’on se promenait dans ce village ravagé de pauvreté, plein de jeunes se sont rués vers nous pour prendre nos mains et marcher avec nous, sans dire un mot. Moi, j’avais un petit garçon qui tenait ma main que je présume qu’il n’avait que 6 ou 7 ans. Ce petit garçon m’a raccompagné 1 kilomètre plus loin, jusqu’à l’école du village où il m’a laissé pour retourner chez lui. Il m’est très difficile d’utiliser des mots pour exprimer ce que je ressentais à ce moment-la. J’ai compris à ce point-la, ce qu’était de «donner sans recevoir rien en retour». En fait, c’est de donner mais contrairement à l’expression, on reçoit beaucoup en retour. Non pas des valeurs matérielles mais des valeurs spirituelles et immatérielles qui sont infiniment plus récompensantes.

Cette brève expédition en République Dominicaine est une expérience qui m’a définitivement marquée dans ma manière d’agir et de penser. Je suis maintenant plus conscient des problèmes d’injustice que subissent plusieurs pays en voie de développement. C’était une expérience unique que je souhaite à tous et à toutes de pouvoir avoir la chance de vivre un jour de pouvoir faire. En conclusion, je voudrais remercier la paroisse d’avoir été si généreux dans ma levée de fonds et tout ceux et celles qui m’ont supporté. J’en suis extrêmement reconnaissant.

Où suivre la messe en direct ?

Messes quotidiennes

Sur «  Sel & Lumière »  - diocèse de Montréal  à  08 hrs 30

Sur la Télévision :  COGECO  canal 185

Sur Internet:  https://seletlumieretv.org/messe/

Messes avec le Pape François

Sur Internet avec VaticanNews (Cliquez pour aller sur le site)

Diocèse de Québec

Sur internet  en direct du diocèse de Québec (Cliquez pour aller sur le site) 

Messes  dominicales

Oratoire St-Joseph de Québec

À la télévision - Radio Canada  10 hrs 00

Cogeco - canal  008

Le Pape François encourage prêtres et religieuses à servir les pauvres.

(https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe.html)