[Début du SERMON]

L’Évangile d’aujourd’hui commence par l’annonce à Jésus de la mort de saint Jean Baptiste.  Évidemment, Jésus est bouleversé par la nouvelle et il s’en va afin de pleurer seul son grand ami.  On nous dit que cela n’empêcha pas les gens de poursuivre Jésus afin qu’Il puisse les guérir et les réconforter.

Je peux seulement imaginer combien ce fut difficile pour Jésus de devoir s’occuper d’une foule alors qu’Il avait certainement le cœur brisé par l’annonce de la mort violente de saint Jean.  Toutefois, l’Évangile nous dit : « En débarquant, il vit une grande foule de gens; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. »  Un peu plus tard, quand les disciples voulurent que Jésus renvoie la foule. Il refusa de la laisser partir affamée et Il entreprit de la nourrir par un miracle à l’aide de cinq pains et deux poissons.

Ce qui m’inspire le plus dans cet Évangile, c’est comment la compassion de Jésus envers ceux et celles qui Le cherchent reste inébranlable malgré la violence et la pure méchanceté de la mort de Jean, puis la profonde douleur de Jésus.  Cet Évangile nous fait voir la persistance de Dieu et Sa bonté et Sa générosité incommensurables, même en présence d’une méchanceté inimaginable comme celle entourant la mort violente de saint Jean, prophète du Royaume de Dieu.

Récemment, et souvent, les nouvelles nous rapportent des actes qu’on ne peut qualifier que d’inhumains, de barbares et de méchants.  Des innocents meurent aux mains de gens qui ont choisi le mal et la violence.  Il est facile de devenir cynique et de se demander où est Dieu dans tout ça; de croire même que le mal l’emporte sur le bien.  Mais l’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que cela n’est jamais vrai!  JAMAIS.

Il y en a qui voudraient nous faire croire que le bien et le mal sont deux forces opposées, mais égales.  Ce n’est pas vrai.  La puissance de l’amour de Dieu et de Son immense générosité ne peut jamais être surpassée par le mal.

N’oublions pas alors la persistance de Dieu dont l’amour et la générosité ne peuvent jamais être détruits, surpassés, ni défaits, car la Lumière de Dieu a invalidé l’ombre.

Père Bob

[FIN du SERMON]

Téléchargez le sermon du dimanche 2 août 2020