[Début du SERMON]

Chers paroissiens, chères paroissiennes,

Nous voici au 4^e dimanche de Pâques que l’on appelle aussi le « dimanche du Bon Berger », ou même parfois le « dimanche des vocations ».  Vous connaissez maintenant mon approche en ce qui a trait aux homélies au sujet des vocations, et comment, en fin de compte, il nous faut parler de LA vocation suprême, soit la mission de notre Seigneur lui-même.  Chaque geste que nous posons est notre réponse.  Mieux encore, c’est le fruit de notre cheminement auprès du Bon Berger.  Nous ne devons jamais parler de vocations comme on le ferait d’une carrière à une foire de l’emploi.  Dans l’Évangile selon saint Jean, chapitre 17, verset 3, le Christ décrit notre propre vocation ainsi : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »  C’est de cette vérité que découle tout le reste, ce qui indique évidemment une relation profonde avec Dieu.

Je m’arrêterai ici et garderai ça simple.

J’aimerais aussi attirer votre attention sur le fait que, cette année, à ce moment précis, il y a un jeune homme qui sera bientôt ordonné diacre et qui entamera sa vie en tant que membre du clergé en s’engageant dans la première étape vers la prêtrise.  Dans un an environ, ce même jeune homme sera ordonné « presbyter », prêtre.  Ce jeune homme est Michel Quenneville bien sûr et nous devrions être fiers de lui!  Moi je le suis, c’est certain!  Prions pour lui et pour sa famille alors qu’il se prépare à dire « oui » à sa vocation particulière dans la vie sacerdotale.

Avant de terminer, je veux dire quelques mots d’encouragement.  Du moins, je vais essayer.  Je ne mentirai pas : on a encore du chemin à faire avant de s’approcher de la « normalité ».  Tout de même, il y a de la lumière au bout du tunnel, mais il y a encore beaucoup d’incertitudes.  Ne serait-ce que d’un point de vue médical, les experts cherchent encore à comprendre le virus de la COVID-19 et son comportement.  Ils semblent en découvrir un peu plus chaque jour.  « Prudence » est donc le mot d’ordre.  Quand est-ce que nous serons de nouveau ensemble?  Je n’en ai pas la moindre idée.  Je suppose que nous verrons PEUT-ÊTRE un peu de déconfinement à la fin juin ou au début juillet, mais d’autres pensent que ce sera plus tard.  Alors, il semble que la meilleure chose que l’on puisse dire, c’est « bientôt, mais pas tout de suite ».  Pour nous, en Ontario, les activités qui nous intéressent, soit celles en lieux de culte, feront partie de la troisième phase. 

C’est normal de se sentir bouleversé et même angoissé, et parfois dérouté, mais d’une façon ou d’une autre, nous arriverons à en sortir.  Je sais que ces mots semblent être des platitudes, mais ils sont vrais.  Je crois aussi que la première clé de notre succès est la prière constante, ainsi que la recherche constante de toutes les choses pour lesquelles nous pouvons être reconnaissants. 

Un jour à la fois.

Que Dieu vous bénisse,

Père Bob

[FIN du SERMON]